On distingue généralement deux types d’orgasme chez les femmes : l’orgasme clitoridien (le plus connu et le plus facile à atteindre) et l’orgasme vaginal (plus intense mais plus méconnu). Une augmentation du point G permet de favoriser la stimulation du tissu glandulaire périurétral et ainsi faciliter le plaisir vaginal.
Les traitements de l'organe génital de la femme tels que l’augmentation du point G relèvent de la chirurgie ou de la médecine de l’intime. Chaque cas sera discuté tranquillement lors de la consultation préopératoire. Une fois que le chirurgien connaîtra vos besoins, il pourra vous conseiller sur les différentes options envisageables ainsi que les suites de chaque intervention.
1. Les caractéristiques du point G
L’orgasme vaginal peut être atteint par la stimulation du point G (du nom du sexologue Ernst Gräfenberg, qui fut le premier à étudier le plaisir féminin dans les années 1950). Longtemps controversée, l’existence d’un tissu glandulaire périurétral correspondant au point G a été prouvée par des recherches médicales récentes qui concluaient que 80% des femmes présentaient ce tissu.
Le point G est un tissu glandulaire périurétral érectile situé sur la paroi antérieure du vagin, en face de l’urètre, à 1 à 4 centimètres de profondeur. Il s’agit d’un tissu relativement rugueux, prenant la forme d’un haricot, correspondant aux glandes de Skene, ou « prostate féminine ».
Des techniques récentes d’amplification du point G permettent de favoriser la stimulation de cette zone lors des rapports sexuels. Une augmentation du point G s’adresse aux femmes qui présentent un trouble du plaisir sexuel (une insuffisance de l’orgasme vaginal). Il peut s’agir de femmes qui n’ont jamais connu de plaisir vaginal ou de femmes dont le plaisir a diminué avec le temps. Ces phénomènes peuvent s’expliquer par une atrophie des tissus de cette zone (avec le temps, la baisse des androgènes diminue la réceptivité et l’activité des cellules du point G).
2. Le principe d'une augmentation du point G
Une amplification du point G a pour objectif de regonfler la « prostate féminine », de façon à favoriser sa stimulation lors des rapports sexuels et ainsi faciliter le plaisir vaginal.
Il est important de considérer que l’orgasme est un phénomène multifactoriel qui comporte une dimension psychogène importante. Une augmentation du point G permet de faciliter la stimulation « mécanique » de cette zone mais ne garantit pas le fait d’obtenir facilement un orgasme vaginal.
Il existe deux techniques d’augmentation du point G : par injection d’acide hyaluronique ou par lipostructure.
3. Augmentation du point G par injection d’acide hyaluronique
Dans la mesure où l’acide hyaluronique est un composant naturel des tissus humains et a pour particularité de retenir l’eau (effet hydrophile), son injection permet de compenser un volume manquant le plus naturellement possible. Il s’agit d’une substance que l’on trouve naturellement dans les tissus de tous les organismes vivants. L’acide hyaluronique fabriquée par les laboratoires qu’utilise le Dr Kron est un gel d’acide hyaluronique d’origine non animale, pur, dont la dégradation par l’organisme se fait naturellement par les enzymes qui servent aux renouvellement des tissus chez tous les humains.
Dans le cas d’une augmentation du point G, l’intervention se pratique sous anesthésie locale dans le cabinet du chirurgien.
L’intervention dure généralement 30 minutes.
Le chirurgien effectue une injection de 2 à 3 mL d’acide hyaluronique au niveau de la région du point G.
L’injection est indolore. Un saignement superficiel de courte durée est possible après l’injection. Plus rarement, il est possible de ressentir des douleurs passagères au niveau de la zone d’injection.
Il faut savoir que l’acide hyaluronique est une substance résorbable. Les effets d’une injection d’acide hyaluronique au niveau du point G se ressentent pendant environ 1 an.
Remarque : Le Docteur Kron, avant de pratiquer ces techniques, a validé leur efficacité lors d’études menées conjointement avec une gynécologue, initiatrice des ces injections en France. Il a été aussi et ainsi parmi les premiers à utiliser la techniques de lipostructure dans cette indication.
4. Augmentation du point G par lipostructure
Une lipostructure est une technique de réinjection de graisse autologue, c’est-à-dire qu’elle utilise les propres cellules graisseuses du patient. Le chirurgien commence par procéder à un repérage des zones de prélèvement de la graisse ainsi que du site de réinjection (zone du point G).
Ensuite, un prélèvement des tissus graisseux est effectué par une micro-incision à l’aide d’une fine canule d’aspiration. Les cellules graisseuses sont prélevées sur une région du corps discrète où il existe une réserve, voire un excès de cellules graisseuses (généralement, au niveau de l’abdomen, des genoux, de la face interne des cuisses ou de la « culotte de cheval »).
La graisse prélevée fait alors l’objet d’une centrifugation de quelques minutes de façon à séparer les cellules qui seront greffées (cellules graisseuses intactes) des éléments qui ne doivent pas être greffés (cellules graisseuses détruites par le prélèvement, cellules non graisseuses telles que les cellules sanguines…).
La réinjection de la graisse est effectuée à l’aide de microcanules permettant des incisions de l’ordre d’1 mm.
Il faut savoir qu’une augmentation du point G par lipostructure est une intervention de chirurgie esthétique (et non de médecine esthétique comme une injection d’acide hyaluronique) qui nécessite une hospitalisation en ambulatoire (une journée).
L’intérêt d’une augmentation par lipostructure réside dans le fait que le résultat est de longue durée dans la mesure où la graisse réinjectée n’est pas résorbée par l’organisme (hormis les 10 à 20% initiaux qui se résorbent les premières semaines et sont compensée lors de l’injection par une légère sur-correction).
Quelle que soit la technique choisie, il existe des risques heureusement exceptionnels liés à une augmentation du point G, notamment des risques infectieux, des risques de plaie de l’urètre ou d’obturation de l’urètre.
Ce risque a été constaté une fois par le Dr Kron lors de la prise en charge d'une patiente qui présentait une petite malformation congénitale d’abouchement de l'urètre et qui avait subit une excision du clitoris dans l’enfance.
Le Dr Kron, lors de la réinjection, s’est rendu compte de la plaie de l’urètre. Il a alors mis en place une sonde urinaire pendant quelques jours afin que l’urètre cicatrice spontanément sans risque de rétrécissement.
La sonde a été retirée et la patiente a été envoyée dans un service d’urologie pour un contrôle endoscopique confirmant la bonne cicatrisation.
Quelques semaines plus tard, elle avouait au Dr Kron lors de son contrôle, son premier orgasme, et surtout la réalisation qu’une page était réellement tournée depuis le traumatisme de son excision clitoridienne.